D’après certains naturalistes, elles sont faciles à observer. Il faut dire qu’elles attirent l’œil avec certaines mimiques comiques et qu’elles vivent principalement la journée. Les chouettes chevêches d’Athéna font partie des espèces protégées à préserver sur notre territoire. La population de ces rapaces de petite taille (celle d’un merle noir) ne bat pas des records sur notre territoire. C’est pourquoi, dans le cadre de son Atlas de la biodiversité communautaire, Pévèle Carembault a financé l’achat de 15 nichoirs pour ces rapaces.
Courant mars, 4 d’entre eux, ont été posés à Nomain sur des sites identifiés par le Groupe Ornithologique et Naturaliste (GON) des Hauts-de-France et l’association des Amis des Oiseaux (AON), basée dans le village. « Les lieux ont été choisis pour correspondre à l’habitat de la chouette aux yeux d’or (ndlr. Surnom donné à la chouette chevêche d’Athéna). Ce sont des lieux où des spécimens ont déjà été aperçus et où il y a de grands arbres », précise Gérard Wacquier, président de l’AON.
Faciliter la reproduction
L’objectif est de faciliter leur reproduction en Pévèle Carembault en leur fournissant un nid douillet. « Quand nous étions plus jeunes, on en croisait souvent. On les entendait aussi. Maintenant c’est plus rare, regrettent les bénévoles de l’AON. Leur habitat naturel, souvent des saules taillés en têtard, est détruit et l’utilisation de produits phytosanitaires réduits le nombre de leurs proies », renchérissent les bénévoles de l’association.
Maintenant que les nichoirs ont été posés, les rapaces vont pouvoir les repérer. « Généralement, ils sortent au printemps pour rechercher des nids. Là, on vient de les poser et il faudra attendre l’année prochaine pour qu’ils soient occupés. En tout cas, on espère qu’ils seront occupés. » La chevêche d’Athéna, comme les autres rapaces, permet de réguler les populations de rongeurs comme les campagnols.
Pévèle Carembault a financé l’achat des nichoirs à hauteur de 810 euros.
