Une étape est franchie, sur le chantier rue de Canchomprez à Ennevelin, car le bâtiment est dorénavant équipé de 392 m² de capteurs photovoltaïques en toiture, lesquels vont permettre de produire environ 83 000kwH/an. Mais pourquoi avons-nous fait ce choix de production ? Le territoire est-il assez ensoleillé pour que cela soit efficace ? A quoi correspond cette production ?
Eclairages sur le solaire photovoltaïque
Le soleil est une ressource naturelle illimitée d’énergie ! A l’heure où il nous faut réduire notre dépendance aux énergies fossiles (provenant bien souvent de loin…), le solaire photovoltaïque apporte un modèle de production d’énergie à la fois local, durable et performant.
Y-a-t-il assez de soleil en Pévèle Carembault pour produire ?
En Pévèle Carembault, et même dans le Nord de la France en général, nous avons bien assez de soleil qu’il n’en faut pour produire de l’électricité correspondant à nos consommations. En Allemagne ou en Belgique, les toitures photovoltaïques sont courantes et pourtant ces pays sont + au Nord que notre territoire. Au contraire, plus les températures sont élevées, plus les onduleurs des capteurs photovoltaïques (sur)chauffent et doivent être ventilés.
Quelle est la durée de vie et la recyclabilité d’un module solaire ?
La durée de vie d’un module dépend de la technologie utilisée. Ici, les panneaux solaires sont composés de monocristallins et l’installateur SUNELIS peut garantir une durée de vie de ces panneaux jusqu’à 40 ans !
Une partie du recyclage français est d’ailleurs réalisé par l’entreprise GALLOO située…en Hauts-de-France.
SOREN, l’éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage de panneaux précise ainsi à ActuEnvironnement en 2021 que « Le taux de valorisation pour un module photovoltaïque à base de silicium cristallin avec cadre en aluminium varie aujourd'hui entre 90 % et 94 % ».
Lumière sur les choix faits pour la Passerelle
Pour le bâtiment, le choix du solaire comme énergie illimitée et bas carbone fut évident.
La consommation étant principalement diurne (pour les besoins de bureaux, des espaces de coworking, de la caféteria, etc.), les technologies existantes aujourd’hui permettent d’autoconsommer cette énergie produite et d’en revendre la production restante.
Seuls 35 modules sur les 227 installés serviront aux besoins du bâtiment (ceux situés au-dessus de la « Forge » toiture de gauche sur la photo) avec réinjection du surplus dans le réseau de distribution et le reste est en total réinjection dans le réseau.
En effet, de par son isolation, son orientation plein Sud et l’optimisation de ses équipements techniques (ventilation / système de chaufferie bois / etc.), le bâtiment a vocation à consommer le moins d’énergie possible (le label E3C2 est visé).
Toiture au-dessus de la Forge (à gauche) : Autoconsommation à 90 % et injection du surplus à hauteur de 10%
- 60,5 m²
- 35 modules photovoltaïques
- 13,13 kWc
- Productivité estimée à 12 688 kWh / an
- 7 613 kg de CO2 évités par an
Toiture restante (toute la partie droite du bâtiment sur la photo) : injection totale au réseau
- 331,6 m²
- 192 modules photovoltaïques
- 72 kWc
- Productivité estimée à 70 108 kWh / an
- 42 065 kg de CO2 évités par an
L’info de l’installateur, SUNELIS, situé à Fretin (59) :
- « Nous sommes très favorables à l’émergence de bâtiments de ce type car la performance thermique recherchée dans le bâtiment grâce aux écomatériaux utilisés et à l’orientation vont permettre de véritables économies d’énergie, en parfaite adéquation avec la toiture photovoltaïque, qui permettra une production d’énergie 100% renouvelable !
Jérôme Borne, Directeur général associé, SUNELIS
Le bâtiment va produire 83 000 kWh, mais que peut-on faire avec 1 kWh dans des espaces de bureaux ?
- Avec 1 kWh, on peut travailler une demi-journée avec un ordinateur fixe contre une journée et demie avec un ordinateur portable. Un modem ADSL fixe consomme 1 kWh en 8 h, qu’il soit en marche ou en veille.
(source : edf.fr)
