Pévèle Carembault a inauguré son nouveau siège administratif le jeudi 5 septembre à 19h. Plus de 1 000 personnes ont participé à l'événement.
Le rachat du site Agfa-Gevaert
Le 18 juin 2020, l’entreprise Agfa-Gevaert a annoncé la fermeture de son usine implantée à Pont-à-Marcq. 174 salariés travaillaient encore dans l’entreprise. En novembre 2020, l’activité a cessé sur le site de 17 hectares. Pévèle Carembault a saisi cette opportunité pour développer un nouveau projet, celui d’un quartier d’activités exemplaire qui permettra l’arrivée d’entreprises tournées vers la qualité alimentaire et environnementale. En mars 2022, l’Etablissement Public Foncier (EPF) a racheté le site pour le compte de Pévèle Carembault.
Pévèle Carembault, lance un projet de requalification totale du site afin de le transformer en un véritable lieu de vie. Ce projet est travaillé avec de nombreux partenaires dont la municipalité de Pont-à-Marcq. Au final, 800 emplois seront implantés à Pont-à-Marcq grâce à l’installation des entreprises.
Les travaux de rénovation du bâtiment administratif
La rénovation de l’ancien bâtiment administratif d’Agfa a été la première étape de la requalification du site. Elle avait pour objectif de transformer ce bâtiment de 3 700m², situé en front à rue, en siège communautaire.
Les travaux ont débuté le 20 février 2023 et se sont terminés en mai 2024. Tout a été refait à l’intérieur comme à l’extérieur : isolation, toiture, menuiserie, réseaux électrique… A l’extérieur, le style Art Déco des façades a été conservé. Des briques de parement émaillées ont été posées afin de marquer le renouveau du bâtiment tout en conservant son aspect traditionnel. A l’intérieur, les espaces ont été repensés et recloisonnés pour créer des bureaux, des salles de réunion…
Le coût des travaux est d'environ 6,1 millions d’euros HT (en comptant les études et le mobilier). Environ 2 millions d'euros de subventions ont été reçues avec 550 000 € du Département, 750 000 € de la Région et 700 000 € de l'Etat (DSIL et Fonds Vert). Il reste 3 025 506 € à la charge de Pévèle Carembault.

Une rénovation exemplaire
Les élus communautaires ont fait le choix d’installer le siège communautaire sur un site déjà existant afin de ne pas consommer du foncier agricole par la construction d’un nouveau bâtiment. Lors de cette rénovation, Pévèle Carembault a mis en place une démarche exemplaire pour réduire l’impact environnemental de cette rénovation et la consommation énergétique du bâtiment.
Le bâtiment a été isolé par l’extérieur en fibre de bois (18 cm) afin de réduire de 70% les consommations énergétiques par rapport à l’état initial. Cela permet d’être conforme au Décret tertiaire 2050.
Sur le toit, 281m² de panneaux photovoltaïques ont été posés. Ils permettent de couvrir, en autoconsommation, environ 15% des besoins énergétiques annuels. Une démarche ambitieuse de réemploi du mobilier laissé par Agfa a été lancée. 36 anciennes armoires en métal ont maintenant une seconde vie grâce à un placage en chêne réalisé par l’entreprise Duriez Agencement (Templeuve-en-Pévèle).
57 anciens bureaux d’AGFA ont été rénovés par l’entreprise DIZY. Enfin, Pévèle Carembault a passé un partenariat avec la section menuiserie du lycée Charlotte Perriand afin de créer 11 mange-debout et 22 chaises hautes. Du mobilier des anciens locaux communautaires a également été réutilisé. Au total, 78% du mobilier du nouveau siège communautaire est issu de la réutilisation ou de la transformation du mobilier existant, 17% est issu de la seconde main ou éco-conçu et seulement 5% est neuf.
Le nouveau siège communautaire
Depuis le lundi 17 juin, les 120 agents de Pévèle Carembault, auparavant répartis sur 3 sites, travaillent désormais ensemble dans un lieu unique. Le nouveau siège comprend 130 postes de travail, 18 salles de réunion, pouvant accueillir de 2 à 60 personnes, des espaces de convivialité et des locaux de stockage.
A l’étage, se trouve la salle Yves Lefebvre. Elle a été nommée ainsi afin de rendre hommage à Yves Lefebvre, Vice-Président de Pévèle Carembault en charge des travaux, et maire de Saméon, qui a accompagné et suivi le début du projet et qui est décédé en novembre 2023 avant la fin du chantier.