Le Chant de l’Eau est inauguré ! Le nouveau centre aquatique communautaire de Pévèle Carembault se compose d'un bâtiment d’environ 3 900 m². Il est construit au lieu-dit de la Croisette à Templeuve-en-Pévèle. Les travaux ont démarré en octobre 2020 et se sont achevés en octobre 2022.Son ouverture officielle a eu lieu le lundi 24 octobre. Les travaux ont démarré en octobre 2020 et se sont achevés en octobre 2022. Son ouverture officielle a eu lieu le lundi 24 octobre.
La structure a été pensée par le cabinet d’architecte TNA. L’innovation a été au cœur du projet tout comme la préservation de l’environnement. Le lieu d’implantation a été choisi pour sa centralité géographique : tous les habitants du territoire sont à moins de 25 minutes du centre aquatique. 1 000 personnes environ pourront être accueillies simultanément dans le centre aquatique.
Un lieu d’innovation tourné vers l’environnement
Dès la conception du bâtiment, Pévèle Carembault a fait de l’approche environnementale un pilier de la structure. Plusieurs innovations écologiques ont été appliquées afin de permettre des économies d’énergie et de ressource en eau.
Le système de chauffage-ventilation
La pompe à chaleur de 400 kilowatts permet la récupération d’énergie de plusieurs systèmes qui s’ajoutent, afin de préchauffer l’eau chaude sanitaire, de chauffer le bâtiment, et de préchauffer l’eau des bassins. Les systèmes de récupérations d’énergie sont les suivants :
- La géothermie : 2 forages ont été réalisés sur le site à près de 80 m de profondeur. Le premier permet de puiser l’eau de la nappe qui, à cette profondeur, a une température constante de 12/13°C tout au long de l’année. Les calories de l’eau sont récupérées via une pompe à chaleur. Cela permet de chauffer l’eau du bassin. L’eau de la nappe ainsi refroidie (environ 7°C) est réinjectée dans le sol par le second forage. Ce système permet de couvrir 50% des besoins en chauffage du bâtiment. Le reste est assuré par 3 chaudières à gaz.
- Récupération de l’énergie issue de la déshumidification de la centrale de traitement d’air (ventilation) des bassins
- Récupération des calories issues des extractions d’air du sous-sol
Le système de pompe à chaleur (géothermie, déshumidification, récupération de calories sur l’air) assure donc 50% des apports énergétiques du bâtiment et des bassins. Le complément est assuré par 3 chaudières gaz à condensation.
Les économies réalisées grâce à la géothermie
- En termes de consommations d’énergie. La solution 100% gaz (non retenue) consommerait 2 700 MWh de gaz par an. La solution mixte géothermie / gaz (retenue pour le bâtiment) est estimée à 1 500 MWh de gaz / an + 255 MWh d’élec /an pour le fonctionnement de la pompe à chaleur. Le système installé augmente de 255 MWh la consommation électrique annuelle mais permet d’éviter la consommation de 1 200 MWh de gaz par an.
- En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le système installé permet d’éviter 200 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 45 tours de la Terre parcourus en voiture.
- En termes économiques, le système installé permet d’économiser 57 600€/an, ce qui engendre un temps de retour sur investissement de 5 à 6 ans.
Le système filtration et récupération des eaux
C’est une première en France : l’espace balnéo est régi par une filtration biologique. L’eau est « désinfectée », sans produit chimique, mais pas « désinfectante » (contrairement à une filtration classique chlorée). La filtration est assurée par des micro-billes de verre ainsi que des bactéries.
Des « bâches tampon » sont installées sous les bassins afin de récupérer les eaux des trop-pleins des bassins. Ces eaux sont ensuite filtrées et réinjectées dans les bassins afin de limiter la consommation d’eau. Les eaux des pédiluves et les trop-pleins des bâches tampon sont récupérées. Elles sont utilisées comme eaux de lavage et de rinçage des filtres, et sont également réutilisées pour les chasses d’eau, le lavage des plages et l’entretien.
Rejet des eaux de vidange en milieu naturel
Les eaux de vidange des bassins sont dénaturées, puis rejetées dans un bassin de tamponnement (400 m3) imperméable à l’arrière du site, avant d’être redirigées vers le milieu naturel (réseau d’eaux pluviales)
Une noue extérieure de 1400 m3 est destinée à stocker les eaux pluviales avant de les rejeter dans le milieu naturel. Ce qui évite leur renvoi dans le réseau d’assainissement.
Isolation et conception bioclimatique
La position du bâtiment a été étudiée de façon à limiter l’impact de l’environnement sur le bâtiment :
- Prise en compte des vents dominants pour les espaces extérieurs (solarium et bassins extérieurs)
- Orientation des grandes baies vitrées Nord-Ouest dans les bassins permettant un confort visuel optimisé (pas d’éblouissement dans la halle bassins) et la limitation des surchauffes à l’intérieur de l’établissement :
- L’isolation du bâtiment est performante
- L’imperméabilisation du site est limitée grâce au choix de parkings végétalisés et de noues de récupération des eaux réparties sur le site
Un espace arboré
270 arbres sont plantés en ornement autour du Chant de l’eau.
Derrière le centre aquatique, une mini-forêt avec 10 000 arbres, d’essences locales, sera plantée. La plantation devrait avoir lieu courant 2023.
Des matériaux locaux
Les briques utilisées dans la construction du bâtiment viennent de la Briqueterie du Nord installée à quelques mètres du centre aquatique sur la commune de Templeuve-en-Pévèle. Les stores ont été fournis par la société Madéco basée à Pont-à-Marcq.
Coût du projet
Pévèle Carembault a investi 22 110 00 € HT dans la réalisation du centre aquatique Le Chant de l’Eau. Elle a sollicité des subventions auprès de plusieurs partenaires institutionnels : la Région Hauts-de-France (2 160 000 €), l’Etat (500 000 €) et l’ADEME (géothermie - 258 178 €). Au total, les subventions s’élèvent à 2 918 178 €.
