Publié le Jeudi 14 avril 2022

Elles font un  voyage de plus de 6 000 kilomètres depuis l’Afrique (Sénégal) pour revenir vivre et se reproduire chez nous. Le printemps marque le retour des hirondelles. Dans le cadre de l’Atlas de la biodiversité communautaire de Pévèle Carembault, le Groupe Ornithologique et Naturaliste des Hauts-de-France lance une grande enquête pour dresser un inventaire « le plus complet possible des populations d’hirondelles de fenêtre (ndlr. photo ci-contre) qui vivent en Pévèle Carembault », précise Alain Naessens, son vice-président habitant Attiches.

Hirondelle de fenêtre. Crédit photo : Thierry Tancrez.

Il y a 5 ans, un appel a été lancé aux mairies pour connaître les colonies existantes sur le territoire. Cela a permis d’installer environ 150 nichoirs, financés par Pévèle Carembault sur plusieurs communes : Attiches, Bourghelles, Ostricourt, Thumeries, Tourmignies, Wahagnies… Contrairement à sa cousine, l’hirondelle rustique, l’hirondelle de fenêtre vit en colonie et en extérieur.

 « Ces nichoirs ont été installés afin de mieux accueillir et protéger les colonies. N’oublions pas que les effectifs ont chuté de 40% en 20 ans », regrette Alain Naessens.

25 nichoirs financés

C’est pourquoi en 2022, Pévèle Carembault a financé l’achat de 25 nichoirs supplémentaires. Ils seront posés à l’automne dans les communes où des colonies auront été repérées. « En général, il faut 2 à 3 ans pour qu’un nouveau nid soit occupé. Mais les hirondelles se sentent en sécurité lorsqu’elles voient que des nids sont existants. »

Si vous observez des hirondelles de fenêtre et des hirondelles rustiques autour de chez vous ou lors de vos promenades, faites-le savoir au GON en envoyant un mail à abc@pevelecarembault.frN’oubliez pas d’indiquer la rue et la commune de votre observation.

La photo représente une hirondelle de fenêtre. Crédit photo : Thierry Tancrez.

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